08 février 2008

Lampadaire halogène

Lorsque j'ai aménagé ma maison en 1986, j'ai installé dans la plupart des pièces des tubes à néon peu gourmands en énergie (cuisine, salon, wc, salle de bain, bureau). Pour certaines pièces, et bien qu'il soit de couleur chaude placé dans une réglette décorative, le tube à néon avait tout de même du mal à s'intégrer au décor. Les nouvelles lampes à économie d'énergie, basée sur le même procédé de la fluorescence et de plus en plus miniaturisées, ont pris dans les années 2000 le relais des petites ampoules du lustre de la salle à manger ou des lanternes des couloirs.

Il reste cependant un poste sur lequel les ingénieurs ne se sont pas penché, c'est celui du lampadaire halogène à variateur. Pourtant cet élément de forte puissance (jusqu'à 500, voire 1000W), présent dans la plupart des intérieurs mériterait d'être rapidement remplacé par un dispositif plus économe. Le principal problème vient du variateur, incompatible avec les lampes fluorescentes ou les DEL.

Je vois pourtant une solution simple à mettre en oeuvre pour peu que les fabricants de lampes et ceux de lampadaires parviennent à s'accorder : il suffirait que la coupole de ces derniers puisse accepter une ampoule à culot spécial constituée de quatre ou cinq tubes circulaires concentriques. Celui, situé au centre, le plus petit, fournirait une faible lumière tamisée propice aux repas en amoureux ou aux séances télé. Le dernier, à l'extérieur, plus gros et de forte puissance (une vingtaine de watts qui s'ajouteraient à la puissance lumineuse des couronnes intermédiaires) enverrait un éclairage uniforme au plafond, suffisant pour lire confortablement. Le gradateur consisterait en une succession d'interrupeurs qui cumuleraient l'allumage des différentes couronnes, de la plus petite, à la plus puissante. En jouant également sur les températures de couleur des tubes (du jaune orangé à 4800°K pour la lumière tamisée, jusqu'à la lumière du jour à 9200°K de la couronne extérieur), il serait facile de créer des ambiances différentes dans la pièce. Les puissances pourraient s'échelonner de 5 à 20W par couronne, ce qui produirait au total 5+7+11+15+20=58W, soit l'équivalent de 300W à 500W en fluorescent lorsque la puissance maximale serait nécessaire.

Le culot de cette lampe comporterait 6 contacts (un par couronne plus un neutre) ; il en serait de même pour le "gradateur" dont je vous dispenserai du schéma tant il est simple à concevoir (et sans électronique).

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